Initiative sur les crèches : bientôt soumise au vote !

Tous les parents doivent pouvoir décider librement où et comment leur enfant sera pris en charge. Malheureusement, cette liberté de choix est aujourd’hui fortement limitée. C’est le cas notamment dans les régions rurales et pour les familles à faibles revenus, car il est difficile de trouver des places de crèche de qualité à un prix abordable. En Suisse, concilier vie professionnelle et vie familiale est un vrai défi. Cela conduit les femmes notamment à abandonner totalement ou partiellement leur activité professionnelle. L’initiative sur les crèches change la donne.

Voici les raisons qui plaident en faveur d’un OUI à l’initiative sur les crèches :

Liberté de choix pour les parents :
Aujourd’hui, la possibilité de trouver une place dans une crèche adaptée dépend fortement du lieu de résidence. Avec l’initiative pour les crèches, nous garantissons aux familles un accès à l’accueil extrafamilial pour les enfants sur tout le territoire. Les parents doivent être en mesure de choisir librement le mode de garde de leurs enfants, quel que soit leur lieu de résidence.
Des crèches abordables :
À l’heure actuelle, de nombreux parents qui confient leur enfant à une crèche deux jours par semaine paient environ 10 000 francs par an. Si un autre enfant vient s’ajouter, la facture double. Avec de tels prix, de nombreux parents ne peuvent pas se permettre de recourir à des structures d’accueil extrafamiliales. L’initiative pour les crèches demande donc que les parents ne dépensent pas plus de 10 % de leur revenu pour les places en crèche de leurs enfants.
Conciliation entre vie professionnelle et vie familiale :
En raison du manque de places abordables en crèche, ce sont les femmes, qui, en premier lieu, abandonnent totalement ou partiellement leur emploi. Cela renforce encore le modèle traditionnel de répartitions des rôles. L’initiative pour les crèches facilite en revanche la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale et a en même temps des effets économiques positifs.
De bonnes conditions de travail pour les travailleurs et travailleuses de la petite enfance :
Manque de personnel qualifié, trop d’enfants par éducateur-trices, mauvaises conditions salariales : de telles conditions de travail sont aujourd’hui une réalité dans de trop nombreux endroits. L’initiative pour les crèches garantit des salaires équitables et de bonnes conditions de travail.